L’être est, le non-être n’est pas, disait Parménide. Et pourtant, Héraclite affirmait que le même homme ne posait pas deux fois le même pied dans le même fleuve. Sommes-nous à la fois éphémères et éternels ? Peut-on croire que le corps physique, ou plutôt matériel, serait mortel, alors même qu’une substance immatérielle continuerait de vivre après la décorporation, ou plutôt, la dématérialisation ? C’est du moins ce qu’entend démontrer dans un livre passionnant, le Dr Thierry Paul Millemann, qui mêle physique quantique et économie, pour nous montrer que nous sommes immortels, et qu’il est temps pour l’humanité de le savoir.
Marc Alpozzo : Votre livre Ondes et Énergies cérébrales dans la physique quantique : l’immortalité dans un monde parallèle mais bien réel paru aux Editions Vérone (2023) pose une question fondamentale pour notre nouveau siècle que l’on pourrait résumer ainsi : Qui sommes-nous réellement et quelle est notre destinée exacte ? Pour y répondre, vous utilisez la physique quantique et biologie moléculaire dans un livre qui est loin d’être facile à lire. Or, en nous dévoilant, par les découvertes des lois de la physique quantique, universelles et irréfutables, une réalité́ extraordinaire de mondes matériels et immatériels dans lesquels nous vivons en même temps sans en avoir conscience, vous rejoignez les positionnements des mystiques, et vous nous dites : « N’ayez pas peur. Vous êtes immortels. » Est-ce ainsi qu’il faut lire ce livre ?
Dr. Thierry Paul Millemann : Si quelques pages sont difficiles à lire, je le comprends fort bien, j’ai néanmoins fait en sorte que l’ensemble soit compréhensible par tous.
En fait il n’y a rien de mystique dans ce livre car il ne s’agit pas de croyances, qui sont toujours positionnées sur l’imaginaire des hommes, mais de la démonstration scientifique basée sur la physique quantique de la réalité de notre vraie vie immatérielle, notre vie « Ondulaire » faite d’Ondes et d’Energies cérébrales qui est « intemporelle », terme que je préfère à « immortelle », car l’erreur est de croire, sans savoir, que nous mourrons un jour.
La plupart des gens lettrés n’ont pas peur de la vie ou de la mort, mais ils sont curieux et parfois inquiet de ce qui se passe après ! Comme me disait Jean d’Ormesson : « quand on meurt, c’est pour longtemps, et que fait-on pour l’éternité ? » Pour comprendre, nous devons impérativement savoir comment nous sommes réellement constitués comme pour toute la matière de l’univers.
La réalité de la vie et de tout notre environnement ne sont pas du tout ce que vous croyez !
Les lois de la Physique ont démontré que les humains, comme toute la matière, sont en même temps, des structures matérielles atomiques, constituées d’atomes, et donc corporelles, évoluant dans l’univers que nous quittons un jour lors de la désagrégation des particules élémentaires qui composent le corps, et des structures immatérielles faites d’ondes et d’énergies cérébrales, indépendantes du corps qui perdurent intemporellement !
Tout d’abord, le corps n’est qu’une association instable d’atomes organisée en ordinateur organique quantique, (c’est-à-dire que son processeur central, les neurones, fonctionne avec la plus petite unité matérielle qui est la particule élémentaire) doté de capteurs, d’émetteurs et de transmetteurs, géré par les neurones du cerveau, mais doté d’une pensée faite d’Ondes et d’Energies Cérébrales. Comme le dit très bien Hubert Reeves, « nous sont tous des poussières d’étoiles ».
Ainsi, par exemple, vous étiez persuadé de voir avec vos yeux ou d’entendre avec vos oreilles: c’est faux ! Ils ne font que recevoir des ondes lumineuses ou sonores qui, via les rétines ou appareils auditifs, adressent un mors d’électrons aux neurones de la vision ou du cortex auditif du cerveau qui leur permet de recréer l’image et le son de votre environnement, tout en créant des ondes et énergies qui sont stockées dans la mémoire. Imaginez les milliards de milliards de vibrations neuronales et d’ondes-énergies émises à chaque nanoseconde et vous serez encore très loin de la réalité et de la complexité extraordinaire de la vie.
Vous étiez sûr de vivre votre environnement avec votre corps, d’humer un parfum, goûter un bon vin ou sentir une caresse : faux ! Toutes les parties sensorielles du corps ne font que retransmettre aux neurones du cerveau des impulsions électriques via un réseau d’électrons d’une complexité inimaginable. Et l’ensemble des neurones retranscrivent toutes ces impulsions comme étant votre vécu sensoriel.
Marc Alpozzo et le Dr. Thierry Paul MillemannNotre corps ne fait que porter notre vraie vie intrinsèque qui est « Ondulaire ». Comment cela fonctionne ?
De plus en plus de scientifiques comme ceux du Max Plank Institute for physique, admettent que notre vie cérébrale faite d’ondes et d’énergies perdure après la mort du corps mais sans pour autant en définir les conditions. Sir Roger Penrose, par exemple, physicien et mathématicien reconnu, prix Nobel, a réussi à définir les liaisons entre les ondes cérébrales et les neurones, via des microtubules, (pour faire simple, sorte de micro câble situé dans les neurones contenant les ondes cérébrales de la pensée et de l’action. Pensez par exemple à la fibre optique d’internet ou de la TV) permettant ainsi l’action du corps avec les ordres de la pensée, mais sans pouvoir en définir leur pérennité.
Mais alors, comment notre vraie vie « Ondulaire » faite d’ondes et d’énergies cérébrales, peut-elle perdurer après la mort ?
J’ai émis pour la première fois l’idée d’une concentration « Ondulaire », (ondes et énergies) lors de la présentation de mes recherches en 2010 que de nombreux scientifiques saluèrent les qualifiant « d’un très grand intérêt » comme le Pr. François Gros, alors Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française des Sciences, ou de « très original » comme l’Astrophysicien et Académicien Georges Courtès.
Il me fallait cependant impérativement, pour vérifier ma théorie, trouver un élément de liaison qui pouvait conserver ensemble la multitude d’ondes de vie et mémoire, de l’action, puis celles de la pensée et pour finir de l’ensemble « Ondulaire », car sinon, ces ondes après la mort se disperseraient dans l’univers pour s’y diluer, sans aucune unité de vie intemporelle.
Je me suis orienté alors vers le principe de « Valence » qui permet aux atomes de s’unir par les électrons périphériques mis en commun de façon orbital autour de ces atomes, qui, ainsi liés indéfectiblement, forment toute la matière de l’univers, nous compris. C’est en quelque sorte la ficelle qui tient le paquet cadeau solidement fermé. Pour exemple, pour qu’une molécule d’eau puisse exister, il faut que 2 atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène, deux gazs, s’unissent ensemble et pour ce faire, ils mettent en commun autour d’eux de façon orbital, comme une ceinture, leurs électrons les plus éloignés des noyaux, les électrons de valence, et sont ainsi solidement noués ensemble pour constituer de l’eau.
Il n’y avait pas de raison pour que les ondes ne puissent pas aussi répondre à cette loi fondamentale de la physique, puisque toute matière est onde et que toute onde est matière comme l’ont démontré Niels Bohr et ses confrères du début du siècle dernier. Albert Einstein mit 20 ans à l’admettre, mais vous pouvez lui faire confiance c’est exact, même si cela est difficilement compréhensible pour le commun des mortels. Je peux vous le démontrer facilement et de façon très compréhensible avec la lumière. Tout le monde sait que la lumière est une onde, l’onde lumineuse, avec toutes les fréquences des couleurs de l’arc en ciel par exemple, mais aussi, quand on la capte, elle devient une particule, matérielle, le photon. Il en est de même pour toute la matière par réciprocité. La découverte des ondes de Valence ou Orbitales fut l’élément fondamental de ma théorie de l’unité de vie ondulaire car elles démontraient comment les ondes et énergies cérébrales étaient liées entre elles pour l’éternité, et surtout l’existence d’une onde orbitale générale enveloppant l’ensemble de toutes les autres permettant ainsi la constitution d’une unité de vie « Ondulaire » intemporelle. Comme peut l’être un poisson rouge dans son bocal.
Cette théorie est une avancée scientifique fondamentale car elle est basée sur les lois de la physique qui sont toutes aussi fondamentales, et universelles.
M. A. : Étonnamment, pour le lecteur distrait, vous ne croyez pas dans les religions. Volontiers agnostique, vous croyez cependant en Dieu, même si vous dites que foi, croyance et athéisme sont la même chose, et votre positionnement est plus empirique. Ce que vous affirmez en réalité, c’est que l’athée est passé à côté d’un élément essentiel de l’existence : que la vie matérielle devrait bien mieux considérer la vie « intrinsèque » des hommes. Pouvez-vous nous éclairer ?
T. P. M. : Etant Agnostique je ne crois en rien ! Je sais ou je ne sais pas, mais je ne crois pas sans savoir. Le croyant lui, est ignorant et fait confiance à celui qui lui dit savoir. Si ce soi-disant savant peut lui démontrer son savoir, alors l’ignorant devient savant à son tour et n’est plus croyant. En matière religieuse, le soi-disant sachant, est dans l’incapacité totale de démontrer son savoir. Pour s’y soustraire, il a inventé la foi ! Dieu lui a parlé, point final. Le croyant ignorant reste donc un ignorant croyant en quelque chose d’indémontrable. Mais dès lors que cela lui apporte un réconfort quelconque, alors laissons le croire. Surtout qu’à ce sujet personne ne détient la vérité.
Vous dites que je crois en Dieu, non pas du tout, mathématiquement parlant, je sais qu’il « est ». C’est totalement différent. Point de démonstration nécessaire à son existence, il « est » c’est tout. En mathématique nous avons un symbole pour le représenter qui est un 8 horizontal. Comme disait Blaise Pascal, « Dieu, l’univers et les hommes ne font qu’un, car il ne peut y avoir qu’un seul et unique infiniment grand » ! Cela n’a pas changé avec le temps et les découvertes de la physique. Il faut l’admettre sans trop se poser de question, car, comme disait Arthur Schopenhauer : « en matière de métaphysique, la seule chose qui vous reste à l’esprit, c’est le mal de tête ! ».
Quand je parle de l’Athée, je pense surtout à Karl Marx et son Das Kapital, Kritik der politischen ökonomie, que je traduis par Grosse Katastrophe!
La phrase la plus catastrophique de tout son raisonnement entièrement faussé par une conception de la vie totalement erronée, ne considérant que la matérialité de l’homme, et qu’aucun capitaliste ne remit en question pouvant ainsi mettre en esclavage économique l’ensemble de la population mondiale est : « L’homme loue sa force de travail au capitalisme qui l’emploie au gré de ses besoin » !
Dès lors l’homme devenait un outil de production qu’il convenait d’être le plus rentable possible, donc le moins cher, l’excellence étant la pauvreté absolue et une rémunération ne permettant que la reproduction de cet outil ! La pauvreté devenait une richesse extraordinaire pour les capitalistes qu’il fallait s’approprier pour produire au moindre coût.
Or c’est tout le contraire qui est induit par ma théorie, c’est le capital qui doit être au service des hommes. Et le capitalisme a beaucoup plus à gagner en enrichissant les pauvres qu’en les maintenant pauvre. Je peux aisément le démontrer économiquement, mais c’est un autre débat qui nécessite un livre à lui seul.
La crise de 1929 par exemple que nous continuons de façon fallacieuse à qualifier de crise de surproduction, n’est en fait que le pâle reflet d’une sous-consommation due à une surexploitation du travail par le capital ne permettant pas aux hommes de consommer leur propre production.
En ne considérant l’homme que comme un outil de production, sans tenir compte de sa véritable structure immatérielle, l’humanité se conduit de façon puérile et mercantile sans se rendre compte qu’elle court à sa perte matérielle.
D’une façon très curieuse, l’humanité passe son temps à détruire ce qu’elle construit. Toutes les civilisations ont toujours disparu sous les invasions de voisins en surpopulation, qui ont toujours préféré tout détruire dans leurs conquêtes plutôt que d’utiliser les acquis, repartant à chaque fois à zéro. Il est évident que si les humains connaissaient leur réalité intemporelle de leur vie Ondulaire, ils changeraient de mentalité et arrêteraient de se faire la guerre comprenant que cela ne sert à rien.
Le pourquoi de cette situation fut la raison principale de mon premier choix des Sciences Economiques, car outre les théories économiques, l’économétrie, les mathématiques et statistiques, toutes les sciences sociales et humaines sont étudiées, mais aussi avec l’histoire des peuples et des civilisations, la géographie comme la géologie et bien d’autres domaines nécessaires à la compréhension du comportement humain en société. Cela donne une vision d’ensemble de l’évolution de l’humanité dans une construction journalière du savoir bien au-delà du doctorat universitaire.
M. A. : Nous sommes dans un monde de plus en plus matérialiste, notamment avec le transhumanisme qui a la prétention de faire de l’humain un être matériel absolu, capable de s’auto-créer et de s’auto-anéantir, recherchant l’immortalité sur terre, etc. Vous parlez plus volontiers à ce propos d’esclavage et de servage. Pour vous, que ce soit la révolution communiste ou le matérialisme pur et dur du capitalisme financier, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, les hommes sont perdus s’ils ne prennent pas en compte les lois de la physique qui les conduiraient à comprendre qu’ils sont immortels et que la vraie liberté est ailleurs, n’est-ce pas ?
T. P. M. : Mon parcours professionnel m’a conduit à connaître le monde entier dans sa diversité géographique et humaine. Mais aussi bon nombre de scientifiques, de dirigeants et personnalités influentes, de la politique et des affaires. Parmi mes relations professionnelles, les plus marquantes, figurent sans nul doute, les hauts dignitaires militaires du Pentagone d’où sont nées des amitiés sincères et indéfectibles. De toutes mes observations sur les déséquilibres entre les peuples, et parfois l’incohérence des situations économico-politiques, ils m’apportèrent les réponses à mes questions.
Rien n’était dû au hasard ! Tous les pays développés suivaient des plans de politiques hégémoniques dont personne n’avait réellement connaissance. Tous ces plans d’action classés « secret défense » vous glacent le sang quand vous en prenez connaissance. Il est vrai que pour les militaires, ils ne parlent jamais de morts, mais de pertes. C’est ainsi par exemple que je découvris que la première étude sur le devenir de l’humanité fut commandée par le Président Roosevelt à son retour de Yalta, après avoir rencontré le roi d’Arabie Saoudite, Ibn Saoud, avec qui il instaura l’islamisation radicale des musulmans afin de pouvoir compter sur la mobilisation djihadiste en cas d’invasion des champs pétroliers par les Soviétiques. Ces derniers n’ont jamais eu cette velléité, mais l’intégrisme avec tous ses dommages collatéraux était né et allait prospérer. C’est en 1953 que cette étude fut délivrée au Président Eisenhower, qui la jugea si préoccupante qu’il fit nommer une enquête sénatoriale dont les résultats furent si épouvantables qu’il classa le tout « Secret Défense ». C’est le Président J-F. Kennedy qui avec courage ressortit le bébé. Puis plus tard Henri Kissinger dont la fameuse étude NSSM 200 de 1974 (National Security Study Memorendum) dont l’objet était l’implication de la croissance exponentielle de la population mondiale sur la sécurité et les intérêts occidentaux. Laquelle donna naissance à la NSDM 314 de 1976 (National Security Decision Memorendum) signée par le Major-Général Brent Scowcroft (son successeur) alors Conseiller à la sécurité du Président Ford pour les actions de sauvegardes hégémoniques et sécuritaires à entreprendre. Ces dossiers furent déclassés secret défense 15 ans plus tard, car d’autres plans furent mis en place. Ceux de D.Rumsfeld, secrétaire à la défense, H. Paulson au Trésor et ancien assistant du secrétaire à la défense au Pentagone et P. Wolfowitz Secrétaire à la défense des années 2000 (toujours classés secret défense), sont tout autant effrayants. En revanche, les ordres donnés à G. Bush sénior alors directeur de la CIA et les suivants, sont toujours aussi classés Secret défense. Et pour cause !
Le cataclysme est programmé pour les années 2050, et ces plans de sauvegarde hégémonique laissent rêveur, on parle de plus de 4 milliards d’êtres humains qui ne doivent pas naitre ou mourir prématurément !
Tous les dirigeant devraient le savoir, tout du moins je l’espère, mais très franchement quand je vois leurs politiques, j’en doute de plus en plus, ou l’ignorent volontairement ! Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas la moindre solution ! Donc ils font l’autruche en croyant que quelqu’un trouvera bien une solution ou qu’un miracle se produira pour sauver l’humanité !
Mais les Occidentaux vont-ils réellement pouvoir s’en sortir indemnes ? Rien n’est moins sûr ! Pour l’Europe nous allons devoir faire face à environ 7 à 800 millions d’émigrés potentiels qui n’auront que le choix d’immigrer en Europe ou mourir sur place ! Que vont-ils faire et qu’allons nous faire ? Bien sûr le développement est la solution car plus un pays est développé plus sa population décroit, comme en Europe ou maintenant en Chine. Seulement voila, il est impossible de développer les 4 milliards d’humains sous-développés ! Pourquoi ? Eh bien, pour que l’on puisse développer tous les pays ne serait-ce qu’au niveau de la Roumanie, il faudrait 2 planètes terre ! Avons-nous 2 planètes terre à notre disposition ? Cela veut dire que pour assurer notre propre développement nous devons nous assurer de la totalité des réserves du monde et que les 4 milliards d’humains sous développés doivent le rester, mais aussi que les pays émergeants doivent le rester et qu’à chaque fois que l’un d’eux sort la tête de l’eau « on » l’y remet dessous !
Petit problème néanmoins, le Président Xi Jiping a bien la ferme intention de développer les 800 millions de chinois qui vivent encore au moyen âge, et cela ne pourra se faire qu’au détriment des pays déjà développés !
Autre problème majeur, la terre ne peut pas nourrir plus de 10 milliards d’êtres humains et encore en exploitant toutes les réserves, terrestres, halieutiques et maritimes, en limitant la consommation alimentaire des pays développés et surtout en acceptant des fractures écologiques irréversibles, c’est-à-dire que le retour en arrière à l’échelle du temps humain n’est pas possible. Pour exemple déjà aujourd’hui plus aucune génération pour les millénaires à venir ne pourra connaître la terre telle qu’elle était en 1970 !
Nous étions 2 milliards en 1950, 6 milliards en 1999, plus de 8 milliard aujourd’hui, et les 10 milliards seront atteint dans les années 2040.
Les vrais problèmes sont donc devant nous et très proches.
Devant cette tragédie humanitaire, j’ai cherché à comprendre pourquoi les humains passaient leur temps à détruire ce qu’ils construisaient, et pouvaient rester impassibles en face des catastrophes tant humanitaires qu’écologiques et de ce Tsunami qui va tous les emporter.
Il me fallait comprendre comment nous étions constitués pour agir de la sorte. C’est ainsi que je me suis dirigé naturellement vers la biologie moléculaire et la chimie organique, mais très rapidement je compris qu’il ne s’agissait pas de la matérialité du corps, mais de son utilisation par la pensée humaine. La physique quantique était donc la solution. C’est donc trente ans d’études passionnantes de toute la physique qui m’a permis de développer cette théorie de la vie Ondulaire.
Ce qui est curieux néanmoins, c’est de constater que l’univers et tout ce qu’il contient agit comme les humains ! C’est une lute continuelle, la destruction donnant naissance à la création. Nous sommes bien tous des poussières d’étoiles et nous agissons bien comme elles !
Jusqu’à présent, les hommes ont toujours eu une conception de l’immortalité, mais cela n’était que croyances pour certains et illusions pour d’autres. Aucune civilisation ne s’est vraiment constituée autour d’une vie intemporelle, et pour cause, personne n’en avait la moindre idée. Cela peut-il changer ? Connaissant les humains, j’en doute, même avec la connaissance de ma théorie Ondulaire. Il faudrait que tous les scientifiques fassent corps autour de cette découverte et qu’elle soit diffusée dans le monde entier pour commencer à observer un début de prise de conscience. Ne jamais oublier que même Albert Einstein s’est vu alloué seulement un petit poste au bureau des enregistrements des brevets au titre qu’un chercheur indépendant ne pouvait pas être sérieux ! Alors vous pensez bien que le travail d’un illustre scientifique inconnu comme moi, prendra du temps pour être reconnu.
M. A. : Vous montrez en le démontrant que le rêve de l’immortalité biologique est une pure hérésie. Vous expliquez que toute notre vie est animée par des électrons, qu’ils construisent la matière en la détruisant, et que la vie ne répond pas aux grandes lois de l’évolution mais aux quatre forces interactives de l’univers. N’est-ce pas un peu trop en avance comme analyses pour être compris de nos contemporains ?
T. P. M. : En fait ce n’est pas mon analyse qui est trop en avance pour être comprise par nos contemporains, mais bien l’intérêt qu’elle peut susciter auprès des média qui diffusent l’information. Il est clair que si j’avais démontré l’immortalité des fesses de Nabila, j’aurai fait les premières pages des journaux. La science n’est jamais en avance, c’est nous qui sommes en retard et uniquement par intérêts financiers. Car la question pour les médias et les décideurs en général est : qu’est-ce que cela nous rapporte ? Et pour que le peuple puisse s’y intéresser il faudrait qu’il lève les yeux de son nombril Facebook pour regarder autour de lui. Nous n’en prenons pas le chemin. De ce fait seuls les lettrés et personnes curieuses et avec un esprit ouvert sur le monde seront intéressés en premier lieu.
En physique, les lois sont immuables. Or, les particules élémentaires qui composent le corps humains n’arrivent pas à stabiliser leur incroyable association au sein de leur structure de chimie organique. Depuis toujours, les humains désirent être riches, et jeunes éternellement. Si certains alchimistes ont essayé de transformer le plomb en or, sans succès, d’autres ont cherché l’élixir de vie en vain.
La longévité maximale d’un homme se situerait entre 120 et 150 ans. L’informatique moderne a permis à quelques experts en biologie et biophysique de compiler les ADN et les données médicales de centaines de milliers de volontaires. Le programme mis en place par ces chercheurs avait pour but d’estimer, avec une probabilité d’erreur réduite au maximum, le taux de vieillissement biologique et la durée de vie maximale de chaque individu de cet échantillon. En examinant le rythme du vieillissement, les experts ont mis en évidence deux facteurs majeurs dans de la durée de vie humaine : l’âge biologique prenant en compte toutes les maladies liées au stress ou mode de vie, et la résilience. La diminution puis la perte de cette dernière interviendrait entre 120 et 150 ans et entraînerait obligatoirement la mort.
D’autres, comme certains transhumanistes pensent que l’homme qui vivra 1000 ans est déjà né. A quoi bon vivre 150 ou 1000 ans, suis-je tenté de répondre puisque la finalité reste la même. Le temps à l’échelle de l’univers n’a pas d’importance. La seule observation ayant réellement un sens dans le transhumanisme, est l’idée que l’esprit humain peut être séparé du corps biologique. Cette notion d’entité différente de la composition corporelle est exacte car il s’agit bien de la vie « Ondulaire ».
Mais quel pourrait être l’intérêt de transférer cet esprit ou âme pour les croyants, dans un nouveau corps amélioré, robotisé, ou même virtuel ? De plus très franchement, disposer d’une nanotechnologie la plus évoluée possible pour permettre de télécharger et de transférer un esprit humain, ce n’est pas pour demain. Si cet esprit « captable » informatiquement parlant est bien un ensemble de compilations vibratoires d’électrons, comme dans un programme informatique, alors sa concentration ondulaire ne devrait pas avoir besoin d’un corps matériel pour perdurer. L’erreur de tous ces chercheurs est de ne pas considérer l’existence de l’univers parallèle immatériel, pourtant parfaitement démontré par les lois de la physique. Ils se concentrent sur la réalité de la biologie moléculaire uniquement matérielle, et non sur la physique, qui elle, peut concevoir ces mondes.
Une multitude de projets sont apparus depuis l’essor technologique des années 2000. Pour exemple, en 2013, Google a créé Calico, abréviation de California Life Company, un centre de recherche sur le développement de la longévité, très fier de ses liens avec les leaders pharmaceutiques et les universités d’Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Axé sur la lutte contre les maladies neurodégénératives et le cancer, ce centre de recherche a pour objectif d’approcher la durée maximale théorique de la vie humaine, qui serait donc à en croire les études spécialisées de 150 ans.
Altos Labs, une autre nouvelle start-up de la Silicon Valley a regroupé une équipe de scientifiques de renom. Elle bénéficie du soutien de Jeff Bezos, et du milliardaire Russo-Israélien Youri Milner, ami de Mark Zuckerberg. Les scientifiques recrutés ont pour mission de trouver une technologie permettant tout simplement de vaincre la mort en la reportant indéfiniment. Au sein de cette équipe, figure le Dr Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel de médecine en 2012 pour ses travaux sur les cellules souches, et Jennifer Doudna, spécialiste de la biologie structurale et du décryptage de l’ARN, co-lauréate du prix Nobel 2020 de chimie pour sa découverte sur la technique d’édition du génome CRISPR-Cas9. Le but est de développer une technologie de « reprogrammation biologique », consistant à rajeunir les cellules arrivées à maturité, permettant ainsi de régénérer le corps humain lorsqu’il vieillit et de guérir de maladies de dégénérescence. On trouve également l’« Hevolution Foundation », fonds d’investissement à but non lucratif pour la recherche sur la longévité, établie par décret royal en Arabie Saoudite, dirigé par Mehmood Khan, un ancien responsable du département scientifique de PepsiCo. Et aussi la Longevity Science Foundation, entreprise Suisse, qui veut investir plus de 1 milliard de dollars dans le même but.
L’erreur de tous ces scientifiques, et milliardaires aux idées généreuses mais démesurées, non physiciens, est de croire que le vieillissement et la mort sont la finalité de l’être humain. Ils s’attachent tous aux concepts vivants de la biologie moléculaire sans aller voir ce qui se cache derrière, ce qui a permis de créer toute l’essence biologique. Ils se trompent de cible. Ils veulent traiter « l’effet » et non la « cause ». Le fruit de la création et non la structure de la création. Ils ne font que repeindre la façade du château sans se rendre compte que ce sont les fondations qui maintiennent l’ensemble debout.
En décomposant l’homme en parties moléculaires, puis particulaires et regardant de près sa structure nucléaire et composition atomique, le raisonnement passe de celui de l’augmentation de la longévité physique et matérielle, soit le prolongement de la vie biologique, à la véritable immortalité immatérielle. Les concepts sont diamétralement opposés.
L’immortalité biologique, en imaginant qu’elle puisse être atteinte un jour, reste prisonnière des lois de la physique universelle et de ses quatre forces, elle reste matérielle et ne pourrai être en fusion avec l’univers ou Dieu. Impossible d’aller voir un jour une autre planète dans une autre galaxie, car A. Einstein avec sa célèbre formule E=MC2 est passé par là. A contrario, l’immortalité immatérielle, fait corps avec la notion d’infini de l’univers ou de Dieu. Ils ne font qu’un. Dans l’un, l’immortalité reste dans une structure finie et dans un espace – temps bien défini dont on ne peut s’évader, dans l’autre une structure infinie sans espace- temps et sans contrainte nucléaire.
Reconnaissons-leur cependant une grande utilité dans la recherche de solutions aux maux du corps de l’être humain afin de lui permettre de mieux vivre. La vraie question est de savoir si un jour nous pourrons associer ces mondes parallèles immatériels à celui que nous connaissons qui est matériel. Autrement dit ces mondes pourront-ils un jour communiquer ensemble ?
M. A. : Vous n’avez pas remis en cause l’hypothèse scientifique de la fin de l’univers. Vous dites mêmes que Dieu éteindra la lumière. Vous affirmez cependant que la physique ne donne pas encore toutes les réponses. Nous nous en doutions. Ce qui est pourtant essentiel dans votre texte, c’est que vous montrez le lien intrinsèque entre l’âme et le corps. La matière pense, dites-vous. Quand nous mourrons nous serons dématérialisés. Où irons-nous alors ? Quelle est la vie après cette vie-ci, puisque le corps non pas matériel mais immatériel continue de vivre ainsi que l’âme, même si cette notion vous pose problème puisque vous dites que c’est une énigme ? Cette vie intrinsèque est faite de vibrations et d’ondes. On peut donc imaginer un autre univers en-dehors de celui-ci, n’est-ce pas ?
T. P. M. : Toute la matière, répond aux mêmes lois universelles, l’univers n’est en aucun cas maître de son destin, et ne possède pas de libre arbitre. Or si la science a élaboré des théories de la mort de l’univers, elle ne dispose pas de théorie de la création des univers. Dans ces conditions il est impossible de tenir un discours scientifique sur les raisons et les conditions de la naissance et de la mort de l’univers.
Nous pouvons très bien imaginer que notre univers dont la vitesse d’expansion est en diminution, puisse arriver à un point d’inflexion, pour se contracter à nouveau, puis pour se re-concentrer dans un point de singularité à des températures inimaginables, pour réexploser dans un nouveau Big Bang, tout les x milliards d’années, comme un battement de cœur ! Dès lors nous ne parlerions plus de la mort de l’univers, mais de son fonctionnement.
L’unité de vie représentée dans son support d’ondes orbitales, notre vie Ondulaire, n’étant plus matérielle, nous ne serons plus soumis aux aléas de l’univers matériel. Nous ferons partie intégrante de l’univers Energies, donc de la force suprême, et de l’infini.
Les astrophysiciens ont tendance à vouloir se passer de Dieu. En fait ils ne font que constater les événements en les expliquant avec des démonstrations empiriques, mais jamais ils ne répondent à la question : « d’où viennent les quatre forces de l’univers ? » Qui est à l’origine de quoi, et inversement ? Qu’y-a-t-il en dehors de l’espace ? De combien de dimensions est-il question ?
L’univers est-il seul et unique, où n’est-il qu’une partie fonctionnelle d’un ensemble encore plus grand, comme le système sanguin l’est au corps humain ? Le caractère généralement admis d’unicité absolue du cosmos interdit de parler d’autres univers. Pourtant aujourd’hui de nombreux physiciens théoriciens commencent à envisager des univers multiples représentant un panel d’univers possibles.
Ce qui est certain est qu’il existe un univers matériel que nous connaissons en partie, et son double immatériel, comme les humains avec leur vie corporelle et leur vie ondulaire immatérielle.
Il est évident que notre vie étant la somme de toutes nos ondes et énergies, devenue immatérielle, rien ne lui interdira de continuer de vivre comme lors de sa matérialité, puisque sa matérialité est déjà vécue à travers ses ondes et énergies immatérielles. Après la disparition du corps, la vie cérébrale reste la même, à un seul détail près, il n’y a plus d’espace temps. C’est-à-dire que si vous souhaitez allez voir Antonio Vivaldi jouer du violon à Venise dans son siècle vous pourrez le faire en rejoignant instantanément les ondes énergies de cette époque et de son environnement. Tout comme aller voir les dinosaures si cela vous chante.
Mais au même titre qu’un bébé devient un enfant puis un adulte, il est certain que notre vie ondulaire évoluera également vers des connaissances et des dimensions que nous ne connaissons pas.
Pour finir je conclurai en disant que notre seule préoccupation terrestre devrait être de faire le maximum pour vivre heureux, en harmonie avec les hommes et notre planète, en ayant bien conscience que nous sommes tous égaux, car nous avons tous une fin matérielle et nous avons tous à apprendre quelque chose de l’autre, et que la seule façon de vivre pleinement est de toujours prendre plaisir à faire plaisir à l’autre.
Propos recueillis par Marc Alpozzo
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